La faillite personnelle n’est en rien un échec. Au contraire, il s’agit d’une démarche responsable lorsque l’on se trouve dans une situation d’endettement critique.
Se déclarer en faillite, c’est choisir de prendre le taureau par les cornes. C’est aussi la promesse d’un nouveau départ, d’une seconde chance de repartir sur de bonnes bases.
Mais avant de pouvoir tourner cette page difficile, plusieurs étapes incontournables jalonnent le chemin de la déclaration de faillite. Voici comment vous y prendre, pas à pas, pour reprendre sereinement le contrôle de vos finances.
La rencontre avec un syndic : un allié précieux
Vous demandez-vous par exemple comment déclarer une faillite personnelle à Laval ? La toute première étape consiste à prendre rendez-vous avec un syndic autorisé en insolvabilité. Ce professionnel sera votre allié tout au long du processus. Lors de ce premier entretien, vous lui exposerez en détail votre situation financière. Avec ces informations, il analysera votre dossier avec attention et objectivité.
Le syndic vous présentera alors les différentes options qui s’offrent à vous. Car la faillite personnelle n’est pas nécessairement la seule ni la meilleure solution. Une proposition de consommateur ou un dépôt volontaire peuvent parfois s’avérer plus appropriés.
Mais si la faillite apparaît effectivement comme la voie à suivre, votre syndic vous expliquera précisément ses conséquences. En effet, chaque situation est unique. Et les impacts d’une faillite varient d’une personne à l’autre.
L’essentiel est que vous puissiez prendre votre décision en toute connaissance de cause. C’est pourquoi ce premier rendez-vous est crucial. Il vous permet d’obtenir un diagnostic clair et des conseils avisés d’un expert, dans un cadre confidentiel et bienveillant.
Le dépôt officiel des documents : la protection de la loi
Une fois que vous aurez mûrement réfléchi et pris la décision de déclarer faillite, place aux formalités administratives. Là encore, pas d’inquiétude. Votre syndic vous accompagnera dans la préparation et le dépôt de tous les documents nécessaires :
- bilan ;
- budget ;
- liste de vos dettes ;
- renseignements sur votre situation, etc.
Le dépôt officiel de votre déclaration de faillite auprès du séquestre officiel marque un tournant. À partir de cet instant, vous bénéficiez de la protection de la loi. Concrètement, vos dettes sont gelées. Vos créanciers n’ont plus le droit de vous réclamer de l’argent ni d’entreprendre des poursuites à votre encontre.
C’est d’ailleurs votre syndic qui deviendra leur unique interlocuteur. Vous voilà déjà libéré des appels et courriers de relance oppressants. Le dialogue se renoue, mais vous n’avez plus à vous en soucier. Un premier pas est franchi vers la sortie de crise.
La vente des biens : tourner la page sereinement
Le rôle de votre syndic ne se limite pas à la gestion administrative de votre faillite. Il vous épaule aussi dans les aspects les plus concrets et émotionnels. À commencer par le tri de vos biens. Ensemble, vous définirez ceux qui devront être vendus pour rembourser vos créanciers. Certains biens de première nécessité sont toutefois protégés par la loi.
Vous pourrez ainsi conserver vos instruments de travail, une partie de votre salaire et de quoi mener une vie décente. L’idée n’est pas de vous dépouiller, mais de vous donner un nouveau départ sur des bases saines. C’est pourquoi le produit de la vente de vos autres biens sera réparti équitablement entre vos créanciers.
Cette étape peut être vécue douloureusement, comme un déchirement. Se séparer de certains biens auxquels on tient n’est jamais facile. Mais c’est aussi l’opportunité de faire le tri, au propre comme au figuré. De ne garder que l’essentiel et de tourner la page sur une période compliquée. Votre syndic sera là pour vous épauler avec humanité dans ce processus cathartique.