Le choix d’un métier : Pourquoi choisir le métier d’infirmière ?

Devenir infirmière : le cœur du métier ? Prendre soin !

Devenir infirmière

Vous désirez devenir infirmière et vous avez besoin de témoignage concernant ce métier…son salaire, ses débouchés, les qualités requises…Avec Catherine qui est infirmière sur la Métropole de Lyon nous allons vous donner les réponses à vos questions avec son témoignage…

Catherine est infirmière. Elle est coordinatrice du centre de soins infirmiers de Lyon Sud, une association loi 1901 à but non lucratif

Quel est votre parcours pour devenir infirmière ?

J’ai été diplômée en 1995, cela fait donc un bon moment. Mais d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu faire le métier d’infirmière. On me raconte que quand j’étais petite fille, à trois ans, j’en parlais déjà. Évidemment, les petites filles ont des rêves de métiers emblématiques : infirmières, institutrices…mais moi j’ai persévéré. Je suis allée en école d’infirmière et j’ai fait mon mémoire de fin d’année juste après sur la dimension psychologique d’après un AVC. Mon directeur de mémoire était un neurologue. Il m’a proposé de venir dans son service une fois ma formation terminée. Je l’ai fait et j’ai travaillé las-bas pendant deux ans. Ensuite j’ai beaucoup bougé : urologie, urgences, libéral, cliniques, hôpitaux..

En quoi consiste votre métier d’infirmière ?

Mon métier d’infirmière consiste à prendre soin des gens dans leur globalité. Évidemment, il y a la technique, le soin pur : piqûres, prises de sang, pansement, etc. Il y a aussi les toilettes des personnes qui ne peuvent le peuvent le faire elles-mêmes et cela, j’y tiens. Parce que notre métier d’infirmière consiste aussi à écouter les personnes : le soin est certes physique mais pas uniquement. C’est la personne toute entière que nous prenons en charge, nous sommes à son écoute. Par exemple, pour le centre, nous pratiquons beaucoup de soins à domicile, c’est important pour nous de savoir comment vont nos patients car nous travaillons en équipe avec des auxiliaires de vie, les médecins, les paramédicaux tels que les kinésithérapeutes: notre rôle est de faire remonter l’information à ces équipes pour qu’elles puissent réagir et s’adapter au besoin du patient. Et puis, vous savez, parfois, nous sommes les seuls contacts humains qu’ont certains malades chroniques. C’est important que la relation soit de qualité.

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Vous administrez des médicaments, c’est une grosse responsabilité. Comment la vivez-vous ?

Le poids de la responsabilité est là, et, en fait, il est indispensable à notre métier. Il nous pousse à être toujours très concentrés, nous devons tous ressentir cette responsabilité chaque jour. Être infirmière est une authentique vocation. J’ai tendance à tout transformer en bons côtés parce qu’il me passionne toujours autant mais il faut être solide car ne nous voyons pas que des belles choses. Il faut aussi savoir se remettre en question, autant sur le plan professionnel que personnel d’ailleurs. C’est un métier où l’on croise tellement de gens différents. Et puis, finalement, que ce soit le toxicomane ou le PDG, quand ils arrivent entre nos mains, ils ont tous besoins de soins, besoins de nous. Il faut aussi une profonde empathie, savoir nous mettre à la place de nos patients pour les aider à se sentir mieux.

Est-ce qu’on peut grimper les échelons dans ce métier d’infirmière ?

Oui. Ici dans le centre, je suis infirmière coordinatrice. Mais dans les cliniques ou les hôpitaux, il y a un directeur ou une directrice des soins infirmiers qui est issu(e) de nos rangs. Ensuite, après avoir reçu la formation adéquate, nous pouvons même nous retrouver à la tête d’établissement de santé. Il faut s’investir et le vouloir bien entendu mais, l’évolution est possible.

Le métier est surtout féminin, qu’en pensez-vous ?

Je pense que cela doit changer. Nous sommes dix ici, je dirige huit infirmiers et infirmières et je tiens à mes trois infirmiers. Car ils nous apaisent, ils relativisent beaucoup les choses, ils voient des choses que nous ne voyons pas et inversement. Sur le terrain, il y a une vraie complémentarité entre hommes et femmes. Il faut un équilibre et les hommes nous l’apportent. La parité dans notre métier est une bonne chose et je milite pour cela car nous avons besoins des hommes.

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